En 1729, l’église fut abandonnée et le culte transféré à la chapelle de la Martyre puis en 1792 Tréménac’h fut annexée à Plouguerneau. Les causes historiques de la disparition de la paroisse reposent bien sûr sur l’envahissement du littoral par le sable mais il existe une légende qui attribue la catastrophe à trois jeunes gens.
Ce groupe de jeunes avait présenté sur les fonts baptismaux un chat (réincarnation médiévale du diable) après l’avoir déguisé en nouveau-né : supercherie rendue possible par la cécité du vieux curé de Tréménac’h.
Le curé proféra la malédiction : "Anathème, que Tréménac’h soit anathème. Dieu punira le sacrilège et le sable sera le linceul de la paroisse et son église. La tempête sera terrible."
La nuit suivante, le village fut enseveli sous le sable.
La légende possède cette fin énigmatique : celui qui se présentait sur les lieux le jour de l’anniversaire du châtiment avait le privilège de voir se lever trois soleils à condition qu’il ait eu le cœur pur.